jeudi 17 décembre 2009

17-12-09

nous sommes allés dans le centre aborigène. Nous arrivons, et je me sens un peu étrangère. Et en même temps, il n'y a pas trop d'aborigènes dedans. C'est une sorte de musée gratuit, où ils vendent des "articles" aborigènes. Je m'avance, il y a une exposition avec des tableaux exprimant le conflit entre les blancs et les aborigènes. Je commence à lire les bulles des tableaux.. Les dessins sont colorés, ce sont des peintures, qu'on pourrait croire dessinées par des enfants. Si bien dessinées qu'on aurait cru que ces dessins provenaient d'un dessin animé ou d'une bande-dessinée pour enfant, avec des bulles pour faire parler les gens, et les faire penser.
Les tableaux expriment l'incompréhension qu'il y a entre ces deux peuples.
Par exemple, il y a un tableau avec un monde de têtes de toutes les couleurs, et seuls les bancs posent les question ( "why si it … ?" , ou "Who did… ?") : les questions des bulles ne sont pas terminées et il y a des aborigènes qui se cachent dans la masse. En dessous du tableau il y a une inscription :
"Every body is asking questions but who is listening to the answers ?"
Tu lis ça et j'peux te dire que tu ravales ta salive.
Je continue ma route, j'arrive dans un genre de magasin, je regarde, ils vendent plein de trucs, dont les aborigènes n'ont pas forcément besoin comme des cravates aborigènes, des carnets d'adresse, des stylos, des pins, des CD, des posters, des bandants, tout à motifs aborigènes.. Je m'avance au comptoir. Je veux savoir ce qu'est ce centre, ou va l'argent des objets vendus par le centre et fabriqués par les aborigènes. La dame me dit qu'ils prennent 30% du total des recettes sur les ventes des produits provenant d'aborigènes.
Elle me di que les aborigène viennent dans le centre pour "troquer" art contre argent.
Je me balade, je monte au premier étage, et je me dis "tiens, c'est gratuit.." et ce n'est pas juste des tableaux mais un véritable circuit mis en place : des tables tactiles pour découvrir les légendes des différents clans aborigènes. Il y a des projections murales, et des enregistrements sons, des extraits de documentaires sur la vie volée des aborigènes.

J'achète "First australians" une série de sept documentaires sur ce qui s'est passé depuis 1788.

Je vais les savourer on me les a conseillé maintes fois.

Puis dans l'après midi, après avoir mangé japanese, (easy peacy japanese) , nous allons dans le studio de Diafrix (qu'on a filmé en concert il y a une semaine) qui est une sorte de mini maison d'artistes. Nous parlons avec Mohamed qui est le chanteur d'un groupe de hippy hop nommé Diafrix, et on interview son pot. Vraiment de bonnes discussions sur le mélange des cultures à Melbourne, sur le racisme qui a toujours été là, sur la situation des aborigènes, sur l'influence de toutes ces cultures qui opèrent sur la musique, qui apportent leur grain de sel à une évolution musicale, et qui se mélangent ainsi au de la des conflits entre les différents peuples dans un pays âgé de seulement deux cent ans…

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